dimanche 10 décembre 2017

La femme à droite sur la photo

Résumé :

Los Angeles, 1959. L’actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d’elle une star. Enlèvement? Meurtre? Disparition volontaire? Malgré l’enquête conjointe de la police et du FBI, l’affaire ne sera jamais résolue.
1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d’Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film. Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n’est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d’Elizabeth, la mère de David. Et l’un des derniers à l’avoir vue vivante.
En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats.

Mon avis : 

Nouvelle lecture d'un roman de Valentin Musso et après Les cendres froides et Sans faille, je suis a nouveau conquise par La femme à droite sur la photo. 

Dans les années 60, aux États-Unis, Elizabeth Badina, une actrice montante disparaît du jour au lendemain. A-t-elle été assassinée? A-t-elle disparu de son plein gré? "Elisabeth Badina ne verra jamais son nom ni son visage sur les murs de la ville. Elle ne sera jamais adulée par les foules silencieuses des salles de cinéma."
Quarante ans après, le mystère reste entier. Son fils David Badina, devenu scénariste et qui peine a trouver l'inspiration est contacté par le metteur en scène, Wallace Harris, qui travaillé avec Elizabeth sur son dernier film. C'est l'occasion pour lui David de reprendre l'enquete. 

Valentin Musso nous entraîne dans l'Amérique des années 60. C'est la grande époque pour le cinéma mais les années du Maccarthysme ne sont pas loin. Cette chasse aux communistes et la liste noir d'Hollywood constitue la trame de fond du roman. Le suspense est présent du début à la fin et il est difficile de lâcher ce roman si prenant. 

David, notre héros, est vraiment un personnage attachant et ses faiblesses et doutes y sont certainement pour quelque chose. "40 ans… Lorsqu’il m’arrivait de penser à mon âge, c’est-à-dire de plus en plus souvent, je prenais conscience d’avoir déjà vécu la moitié de ma vie sans rien avoir accompli d’extraordinaire – je songeais que Mozart était mort à 35 ans en laissant derrière lui la bagatelle de six cent vingt-six œuvres." Il se confie à nous, à la première personne, et l'on se sent vraiment proche de lui. Sa quête de vérité sur la mort de sa mère nous entraîne dans un roman passionnant que je vous conseille vivement. "Ma mère... Je n'ai aucun souvenir d'elle. Je n'avais même pas un an lorsqu'elle a disparu. Pour la plupart des gens qui se rappellent encore de cette époque - la fin des années 50, celle des grandes productions hollywoodiennes -, Elizabeth Badina n'est plus qu'un nom. Celui d'une jeune actrice qui se volatilisa mystérieusement durant le tournage de La Délaissée, le troisième film de Wallace Harris."

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