mardi 20 octobre 2015

La main de la nuit

Résumé : 


Adam Snow, un marchand de livres anciens perdu dans la campagne anglaise, arrive dans le parc d'un manoir à l'abandon.
Par curiosité, il se dirige vers la porte d'entrée, lorsqu'il ressent une présence mystérieuse...

La petite main qui a saisi la sienne va désormais l'obséder.
D'autant qu'elle semble lui vouloir du mal...

Mon avis : 


Je me suis lancée séduire par ce roman de Susan Hill et je ne le regrette absolument pas car j'ai passé un très bon moment.

Le personnage principal, Adam Snow, est un marchand anglais de livre ancien, qui part hasard, perdu dans la campagne anglaise, découvre une maison abandonnée. Survient a ce moment-la, un événement étrange : une main d'enfant se glisse dans la sienne. Ce fantôme va le suivre, un peu partout et surtout lui vouloir du mal..... L'intrigue est un peu longue a se mettre en route, pourtant le livre n'est pas bien épais, moins de 200 pages. C'est toujours la même histoire, la main se glisse dans la sienne et semble l'entraîner, le pousser a se jeter dans l'eau mais qui est ce fantôme ? Nous le saurons que dans les dernières pages.

Malgré ce bémol, j'ai aimé l'ambiance du roman : la campagne anglaise, les vieux livres et surtout notre héros fait un passage dans un monastère française et se rend dans la bibliothèque : "Aucun lieu n’était plus apaisant pour les sens et enrichissant pour l'esprit que la grande bibliothèque du monastère de Saint-Mathieu-des-Etoiles. Le lendemain, assis dans ce lieu aussi calme que splendide, je me considérais comme l'un des hommes les plus heureux du monde, et tout ce qui m’était arrivé auparavant était aussi insignifiant qu'une piqûre de moustique.
La bibliothèque se trouvait dans un bâtiment de trois étages séparé du reste du monastère. Un escalier de pierre en colimaçon amenait du cloître a une simple salle de lecture meublée de tables en bois blond. A l’étage supérieur, m'expliqua le frère-bibliothécaire, étaient entreposes tous les livres et manuscrits sacrés, la plupart en plusieurs exemplaires. Mais c'est la salle du dernier étage qui me coupa le souffle, avec ses hautes fenêtres étroites laissant filtrer des rais de lumière vive et sa galerie circulaire. De toutes les bibliothèques que je connaissais, la seule qui pouvait soutenir la comparaison était la Duke Humfrey de la Bodleain Library, si impressionnant et intimidante. Mais la bibliothèque du monastère, plus spacieuse, ne donnait pas cette impression claustrophobie."


Je me suis aussi laissé séduire par la plus de l'auteur qui est très agréable a lire et qui donne beaucoup de fluidité au roman. Malgré les petites longueurs de l'intrigue, l'auteur sait captiver son lecteur et lui donner envie de poursuivre la lecture jusqu'à connaître le fin mot de l'histoire.

1 commentaire:

  1. Un titre que me fait envie ... ça parle d'Angleterre, de fantôme et de livre ! Un bon cocktail.

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