jeudi 2 juillet 2015

La maison du chat qui pelote

Résumé  :


Entre la boutique et les travaux d'aiguille, la vie n'est pas très gaie pour Virginie et Augustine, les deux filles de la Maison du chat-qui-pelote.

Mais voilà qu'un peintre, empruntant au hasard la rue Saint-Denis, est séduit par la pittoresque boutique, et par la jolie Augustine, qui lui donne bientôt son cœur.

Le sort de Virginie, qui épouse le premier commis de boutique, paraît bien terne à côté de celui de sa sœur, paré de toutes les couleurs de l'amour et du bonheur...

Mon avis :


Dans cette longue nouvelle ou ce court roman, on retrouve l’écriture si plaisante de Balzac. On fait la connaissance de deux jeunes filles, Virginie et Augustine, et de leurs parents qui tiennent une petite boutique.
Quand arrive un peintre dans le quartier, plutôt riche, plutôt célèbre pour ces toiles : "Ce passant était un jeune peintre, qui, sept ans auparavant, avait remporté le grand prix de peinture. Il revenait de Rome. Son âme nourrie de poésie, ses yeux rassasiés de Raphaël et de Michel-Ange avaient soif de la nature vraie, après une longue habitation du pays pompeux où l'art a jeté partout son grandiose."
Le père décide de marier une de ses filles tandis que la seconde devra se contenter du premier commis, par devoir et pour reprendre le flambeau de la boutique. Tout le monde envie donc cette jeune épouse mais les apparences sont trompeuses et le bonheur n'est pas toujours la ou on l'attends.

Le thème de l'argent est omniprésent : "N’ai-je pas entendu dire ce soir à ce jeune écervelé que si l’argent était rond, c’était fait pour rouler ? S’il est rond pour les gens prodigues, il est plat pour les gens économes qui l’empilent." mais aussi celui de l'amour et de la vie conjugale : "Pour arriver au bonheur conjugal,il faut gravir une montagne dont l'étroit plateau est bien près d'un revers aussi rapide que glissant."

C'est une belle critique de la petite bourgeoisie que l'on observe ici. Les ragots vont bon train et Balzac arrive en a peine quelques pages a nous faire rire et a dresser un beau portrait de son époque.

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