samedi 17 août 2013

Premier amour

Résumé :


Seize ans ! le bel âge pour Vladimir Pétrovitch. Zinaïda en a vingt et un. Elle prend plaisir à l'appeler monsieur Voldémar. Il porte encore veste courte col rabattu : un enfant amoureux de la jeune princesse pour l'avoir vue par-dessus la palissade de son domaine. Premier amour, premiers tourments. Tour à tour, il connaît la tristesse, l'exaltation subite, l'allégresse trouble, l'espoir et la crainte selon l'humeur de Zinaïda. D'abord insouciante, coquette, la jeune fille devient froide, mystérieuse. Vladimir songe à un rival secret. Il s'étonne de la voir caracoler à cheval avec son père et d'étranges soupçons l'envahissent. Mais comment s'y arrêter.. L'amour est aveugle et Vladimir inconscient du drame qui se joue à ses côtés.

Mon avis :


J'aime découvrir les classiques étrangers et je trouve d'ailleurs qu'a l’école en France, on n'en découvre pas assez. Alors je ne renie pas que la France a une très belle littérature mais je trouve intéressant de voir ce qui s'est écrit hors de nos frontières.

Je connais peu la litterature russe et j'ai souvent peur de m'y lancer, surtout quand je vois l’épaisseur de livre comme "Anna Karénine" ou de "Guerre et paix" (qui pourtant me font très envie).

Premier amour est une nouvelle de 90 pages environ, que l'on lit donc très vite. Un homme raconte son premier amour. Le roman se situe en 1833, et le narrateur a alors 16 ans. Je me suis vraiment attachée a ce personnage que l'on sent grandir et murir au fil des pages : "[…] je n'étais plus simplement un jeune garçon, j'étais amoureux." 

L'auteur décrit a merveille les sentiments qu'éprouve le jeune homme, d'abord la rencontre et puis le désir de la voir tout le temps, l'envie que la jeune fille vous remarque et surtout la jalousie que vous éprouvez de la voir entouré d'autres hommes...

Cette jeune fille est un personnage difficile a comprendre, énigmatique jusqu'aux dernières pages et elle ne m'a pas attiré de sympathie.

Et petit a petit, le narrateur va se poser des questions, va avoir des doutes surtout en voyant son père fréquenter d'un peu trop près la jeune fille. On sent que cet amour qui au début et source de bonheur devient de plus en plus douloureux pour le jeune garçon. "Mon fils, méfie-toi de l’amour d’une femme, méfie-toi de ce bonheur, de ce poison" 

C'est en tout cas une très belle découverte et un vrai dépaysement. Ivan Tourgueniev a une très belle plume et je pense que je ne tarderai pas a lire d'autres de ses écrits.

1 commentaire:

  1. "Il faudrait ne pas aimer pour ne pas souffrir" (Yasmina Reza).

    Je ne suis pas (plus) très amateur de briques non plus (à propos des gros romans russes). Bonne semaine.

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